Dénominations particulières et castes

Claves : serviteurs particuliers, serviteurs publics (jolie expression cachant en fait leur usage qui est de servir aux gros œuvres de travaux nécessaires pour agrandissement et amélioration des lieux, ramassage et traitement des déchets, etc…), prostituées à bas prix, gladiateurs,… C'est un statut particulièrement méprisé par les autres parce qu'on ne naît pas claves, on le devient : soit qu'on ait mal agi envers la Cour des Miracles, déplu à quelques uns de ses hauts-responsables, qu'on croule sous les dettes, ou qu'on se soit fait kidnappé en extérieur (dans ce cas les raisons doivent être soigneusement soumise au Conseil qui doit l'approuver)… Les claves ne peuvent sortir à l'extérieur.

Gités ou Git's (se prononce djit, djit's): La GT est une drogue. Apparue quelques dix ans plus tôt, elle se caractérise par l'augmentation des capacités sensitives et corporelles de celui qui en a pris. En contrepartie, les yeux prennent rapidement une teinte d'un vert malsain (les drogués cachent souvent cette couleur sous des lentilles colorées) et elle doit être prise chaque jour. Si la dose n'est pas prise, le junkie va s'affaiblissant très rapidement pendant sept jours pendant lesquels cet état de faits est réversible, cependant passé cette période, il est condamné à une longue mort ravageant le corps pendant des mois. De plus sa fabrication est fort coûteuse. C'est la raison pour laquelle elle n'est offerte qu'à certains individus choisis par les plus riches (qui ne se risqueraient jamais à prendre telle substance) pour les servir. La dépendance qu'elle engendre lie le junkie irrémédiablement à son dealer, sa vie en dépendant, et ses services s'en trouvant augmenter de par les effets de la GT. Ils sont rares et redoutés, cette drogue n'étant donné qu'à ceux que l'on veut voir accomplir les basses-œuvres : assassinat, extorsion de fonds, chantage, reprise en mains de rébellions diverses… Les git's peuvent agir en extérieur, mais bien sûr, sous couvert.

Notas : encore une réduction de nom venant de notable. Eh oui, il en faut bien pour faire marcher cette étrange cité. Ils sont aussi libres qu'on peut l'être en dessous et gagnent bien leur vie, tout en étant protégés de bien des évènements. Ils comprennent médecins, pompiers, architectes, commerçants de denrées licites (nourriture, textiles, hygiène….), enseignants (eh oui, même dans les bas-fonds on tient à éduquer les enfants, car quoique l'enseignement soit quelque peu différent du dessus, on tire bien plus de bénéfice d'hommes et de femmes intelligents que de sombres crétins lorsqu'ils sont bien manipulés : on les surnomme toujours cagous depuis l'époque médiéval), journalistes…

Il n'y a pas de dénominations particulières pour toutes les autres professions qu'ils s'agissent de trafic de drogues, d'occultisme, de piratage informatique ou de quoi que ce soit d'autre. Mais elles forment chacune comme une pyramide hiérarchique ayant leurs Ducs (les têtes de chacune d'entre elles) représentant chacun leur corps de métier auprès du conseil, suivis ensuite des… Chacune a son organisation propre, laissant plus ou moins d'indépendance à ses membres en fonction des nécessités du métier.
On a déjà dit que le pouvoir ne se transmettait pas de manière héréditaire, aussi quand un Duc ou un membre du Conseil se sent sur sa fin ou désire cesser son activité il choisit l'un de ses vassaux comme "filleul" dont il devient le parrain ou la marraine et auquel il enseignera le nécessaire pour prendre sa suite.
Deux cas particuliers tout de même, celui des artistes, dont le mode de rémunération fonctionne soit sur le mécénat, soit en fonction du lieu où ils sont employés (N.B. : les prostituées qui ne sont pas claves sont considérées comme artistes), et celui des clans ou cabales (le mot gang est péjoratif en dessous, par mépris pour le peu de professionnalisme dont font preuve la majorité de ceux qui se proclament tels au-dessus) qui sont des bandes organisées, parfois spécialisées, ayant licence pour agir en extérieur car connus pour une certaine loyauté et une capacité à ne pas faire de vague lorsqu'on les emploie.

Occultisme :

Qu'on y croit ou pas, cette branche n'a jamais disparu des activités de la Cour des Miracles depuis son apparition. Superstition ? Les gens du dessous croient aux prédictions des diseuses de bonne aventure, lesquelles ne sont pas simples illuminées en manque de romantisme, mais semblent étrangement bien connaître leur art, et de la majorité d'entre elles/eux (les hommes étant moins nombreux dans cette profession) on a peu d'exemples que leurs prédictions se soient révélées fausses, quand bien même elles sont souvent vagues.

Les herbes et les minéraux, la chair et les mots anciens sont aussi fort utilisés par certains pour jeter des sorts, protéger qui l'on veut, influencer le cours des évènements. Cela dit, chacun sait que c'est là métier fort dangereux, et si ceux qui le pratiquent sont aussi craints que respectés, ils sont rares et souvent affiliés à une maison de l'un des membres du conseil.